ø Nom : Rupert ø Prénom(s) : Harmony Arianna ø Surnom : Sa mère la surnommait parfois Aria ou autrefois mais elle ne le fait plus depuis des années. Certaines personnes la surnomment également boucle d'or à cause de sa longue chevelure blonde. ø Date de naissance : Le dix Septembre 777. ø Lieu de naissance : Northumbria. ø Âge : 16 ans. ø Métier : Princesse de Northumbria. ø Situation Maritale : Fiancée au roi de Rome. ø Religion : Chrétienne (même si elle est secrètement intriguée par la religion Viking.) ø Famille : Sa mère, Pleasance Rupert et son père Shawn Rupert, couple Royal de Northumbria. ø Signe caractéristiques : Beaucoup de gens la surnomment boucle d'or à cause de sa longue chevelure blonde éclatante comme les blés ou l'or.

>ø Pseudo : Mimya
ø Âge : 19 ans
ø Avatar choisi : Elle Fanning
ø Groupe choisi : Jésus accompagne nous dans ta foi.
ø Comment as tu connu le forum : Pour être franche...je ne m'en souvient plus du tout :X Je l'avait repéré avant de déménager et maintenant que c'est chose faîte et que j'ai internet, me voici!  
ø Que penses tu du forum : Je le trouve très beau, sobre mais bien organisé, clair et agréable à lire   . J'aime beaucoup le contexte et j'ai hâte de pouvoir y rp!  
ø Ta présence sur le forum? : normalement 5 ou 6 soirs sur 7.
ø Le code du règlement : Validé par Le Sage

Naissance

C'était un matin. Frissonnant sous les rayons d'une fin d'hiver rude. C'était un instant étrange. Le début de quelque chose d'unique. Les cris déchirants, les souffles, se mêlaient aux hurlements du vent dans les prés, dans une harmonie étrange et complexe.

"Vous y êtes presque Madame! Encore un effort!"

La femme crispa les mâchoires, redoublant d'efforts, l'esprit tourné vers le seigneur, priant en silence alors que ses chaires s'écartaient pour mettre au monde cette petite chose qui grandissait dans son ventre depuis un peu plus de huit mois. Serait-ce un garçon cette fois-ci? Qu'elle aurait aimé que ce soit un garçon! Un petit héritier pour le royaume, avec les yeux de son père...Un spasme la secoua à nouveau, la douleur fusa dans son corps, alors qu'elle se séparait de lui. Le sang tâchait les draps; elle s'y laissa retomber, le souffle court. Et les yeux clos, elle attendit.

Un cri déchira le silence. Un cri d'enfant qui ouvre les yeux sur le monde, qui découvre la dureté, l'aveuglante beauté de son nouvel univers, qui quitte la chaleur réconfortante du ventre maternel. Voilà qu'il était seul. Jusqu'à ce que sa vie s'éteigne. Tout comme elle l'était elle aussi. La femme se redressa, ses longues mèches brunes trempés de sueur s'échevelant autour d'elle et jeta un regard à la sage femme qui tenait l'enfant. Un regard emplie de soulagement de joie et d'attentes. La jeune qui berçait le nourrisson secoua timidement la tête.

"C'est une fille Madame. Félicitation!"

Un léger pincement de déception envahit le coeur de la jeune femme, jusqu'à ce qu'elle croise le regard brillant du nouveau né. Un regard plein de vie. Ses regrets s'évanouirent avec son premier cri et elle s'appuya sur le chambranle pour se redresser et déclarer d'une voix tremblante de fatigue et d'émotion.

"Donnez la moi..."

La jeune femme lui sourit, s'avança et déposa délicatement la petite enveloppée dans un drap, au creux des bras de sa mère. Elle posa un regard sur la jeune miraculée et sortie un peu sur le balcon. Les premiers rayons du soleil chatouillèrent la joue de la jeune fille son cri se changea en un rire enchanteur, faisant rater un battement au cœur de sa mère. Elle lui sourit doucement et délassa son corset d'une main pour lui donner le sein. Les enfants de l'hiver étaient rares. Et plus encore étaient ceux qui survivaient en venant si prématurément au monde. Elle était rassurée. Même si ce n'était pas un garçon, cette magnifique enfant était assurément bénie de dieu. Et dans un murmure attendrit, elle décida de lui donner le nom de ce sentiment qui avait réchauffé son cœur lorsqu'elle avait posé les yeux sur elle, afin qu'elle puisse l'apporter à tout ce qu'elle connaîtrait à l'avenir;

"Harmony"

Cadence

Liaison, Souplesse, élégance, délicatesse

Allez Harmony, encore une fois! Regarde moi cette ligne! Veux-tu écrire comme la plus crasseuse des Princesse, refait moi cette boucle là! Je veux voir un L plus fluide, plus élégant, et si je vois une seule tâche sur ce parchemin tu recommencera depuis le début!

Posture, droiture, allure, révérence

Elle étira s'inclina, relevant les mais sur sa robe de soie, pliant légèrement les jambes, comme on le lui avait enseigné, avant de se remettre en position. C'était comme ça tous les jours, encore et encore, sans relâche. Si bien que ses pieds lui en faisaient mal. Mais ça n'était pas encore assez. Jamais assez. Elle se redressa et recommença à marcher, regard devant soi, le dos droit, puis les escalier, le menton haut, le regard noble, tout était question d'apparence.

Deux croche, deux croches, Noir, noir, Si la Si, Ré fa do, La, ré

Non, non ça ne va pas, tu dois casser ton poignet, comme ça. Soit plus souple dans les doigts, tu pince trop la seconde corde, tu dois lire tes notes en avance! Sinon tu n'aura jamais rien de fluide! Allez, encore. Un deux trois, Un deux trois, Un deux...

Deux croche, deux croches, Noir, noir, Si la Si, Ré fa do, La, ré

Elle força son poignet à se casser encore d'avantage pour aller pincer la dernière corde sans frôler la précédente, laissant son archet glisser sur les cordes, essayant d'obtenir un son harmonieux. Elle sentaient une crampe brûler les muscles douloureux de sa main, s'étirant dans des accords impossibles. C'était mieux. Mais ça n'étais pas encore assez. Jamais assez. Le métronome cliquetait à un rythme implacable, ses doigts le suivaient presque d'eux même dans une dans rigoureuse et complexe, courant sur le manche, vifs, agiles et souples, dans une mélodie exigeante et délicate. Un deux trois, Un deux trois, Un deux...

Et ainsi elle tenait la cadence,
D'un pas régulier,
D'une danse mesurée,
Et ainsi suivait-elle la danse.







Croyances

C'était une belle matinée de printemps, le soleil rayonnait et venait caresser malicieusement la douce chevelure d'or d'Harmony. C'était une jeune femme à présent, mais elle avait gardé un cœur d'enfant, plein de curiosité et de bienveillance. Et depuis quelques temps déjà, leur royaume était en guerre contre les "barbares du nord". Bien sur, elle n'en avait jamais vu un. Mais l'on racontait toutes sortes de choses à leur sujet au château, des choses invraisemblables. On racontait que ce n'était pas des hommes, mais des démons sans cœur qui ne craignaient pas la mort et massacraient sans pitié tout ce qui se trouvait sur leur chemin. Certaines rumeurs étaient si extravagantes qu'elles en devenaient grotesques. Mais Harmony savait que c'était la peur qui parlait, la peur de l'inconnu et de l’incontrôlable. Et au final, elle savait très peu de choses réelles à leur sujet. Il lui avait traversé l'esprit de demander des informations à sa mère sur le sujet, mais cette idée c'était vite évanouie. Qu'allait-on penser d'elle, Princesse de Northumbria si elle commençait à s'intéresser à des traditions païennes. Elle à qui la bonne mère du château reprochait déjà de manquer de pitié.

Harmony caressa délicatement le chapelet à son cou à cette pensée et se mit à genoux pour prier en silence. Elle priait tous les jours. Pour son père, pour leur peuple, pour que la paix reviennent dans leur royaume, pour que dieu veille sur ses enfants. Mais la routine rendait ses prières moins ferventes. Bien qu'elle continua de s'y appliquer. Après tout c'était son devoir de montrer l'exemple. Mais elle ne pu empêcher ses pensées de s'égarer en regardant le ciel. A quoi croyaient-il s'ils ne craignaient pas la mort...y avait-il autre chose que l'enfer, plusieurs dieux? Comment arrivaient-ils à croire de telles choses. Elle se redressa lentement et se dirigea vers la chapelle. Mais en chemin, la belle s'arrêta devant une lourde porte de bois.

Il était encore tôt, et à cette heure, personne ne remarquerait son absence. Discrètement, elle fit grincer les gonds et se faufila dans l'interstice avant de refermer derrière elle la porte de la bibliothèque. La connaissance ne pouvait être un mal. Peut-être n'avait-elle pas assez lu la bible pour se rappeler de la malédiction d'Eve... Ou peut-être l'attrait de l'inconnu était-il toujours le plus fort.

Silence

Dans la pièce, régnait un silence sans faille. Les ombres dansaient silencieusement sur les murs. le givre dessinait silencieusement ses arabesques sur la vitre. La neige tombait silencieusement derrière la fenêtre. Pas un souffle. Pas un mouvement. Seul un frisson sur le grain de la peau pâle d'une enfant. Seul un regard perdu vers l'horizon. Pas un seul mot.

L'air semblait presque se cristalliser sous l'intensité de ce silence. L'enfant repoussa une mèche de ses cheveux d'or sur son épaule. Ses cheveux semblait ternit sous la froidure de l'hiver, comme un dernier éclat de soleil avant les nuages. Tout était blanc dehors. Pas d'un blanc cassé, pas d'un de ces blancs sale dont était faites les dentelles de ses vêtements, pas non plus du blanc des statues de marbre bordant l'entrée de la résidence, ni du blanc crémeux de sa peau délicate, rafraîchie par la froideur de l'hiver. C'était un blanc tout à fait différent. Tout à fait fascinant. Aussi pur et aussi plein que le silence dans lequel le monde semblait être baigné ce matin là. Et elle l'écoutait. En silence. Elle ressentait sa présence autour d'elle, chaleureuse et rassurante, apaisante et réconfortante. Et elle se sentait loin...Loin de ses doutes, loin de ses peurs, loin de tout. Et elle aurait voulut que cet instant dure toujours. Que le monde reste ainsi. Aussi blanc. Aussi pur. Aussi simple. Aussi évident que ce silence là. Ses yeux se fermèrent doucement. Pas de doute ce silence était la plus belle des musiques. Et lorsque les cloches viendraient le briser...l'annonce de son mariage avec l'élu, le grand roi de Rome, serait officielle.

Mais il lui restait encore quelques minutes. Quelques précieuses minutes. Loin de tout le reste. Des secondes rien que pour elle. Un secret que personne n'entendrait jamais. Rien qu'elle et le silence. Rien qu'elle et les premières neiges.

Alors elle dessina des paysages fantastiques, des milliers de personnes nouvelles, des sourires et des rires. Elle dessina des bonhommes de neiges comme ceux qu'elle avait faits avec sa sœur et d'autres comme personne n'en avait jamais imaginés. Elle dessina des lumières de couleurs flottants dans les airs comme des milliers de flocons, elle dessina des rêves d'enfant. Elle joua la plus belle et la plus magique des mélodies.

Pendants quelques instants...elle était libre. Le temps d'un silence.

Puis les les cloches résonnèrent, faisant vibrer l'air et voler le silence en éclat. Un nouveau départ s'annonçait, un saut dans l'inconnu. Loin de son foyer, de ce qu'elle connaissait. Elle pris une profonde inspiration et lentement, se détourna, ne laissant dans sa vieille chambre d'enfant qu'un silence. Plus profond encore que tous les précédents.

JÉSUS ACCOMPAGNE NOUS DANS TA FOIE

« lave nous de nos pêchés » Félicitation tu as été pré-validé(e) par le staff.:coeurr: ce qui signifie que tu n'es plus très loin de la ligne d'arrivé.

J'aime beaucoup ta plume et tu as parfaitement cernée le personnage je pense que tu vas en faire quelque chose de fascinant. Tu peux désormais poster à la suite le code qui ira dans le bottin. Un Admin viendra te valider définitivement.


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